En ce dimanche matin, la famille Chit se leva comme tous les dimanches à 7 heures.
Le père alla réveiller son enfant et s’aperçut qu’il n’était plus dans la chambre. Il avait disparu. La famille Chit était persuadée alors de tenir les coupables : la famille Ché, les voisins d’en face. Les deux familles ennemies étaient séparées par un champ.
Pendant ce temps là, la famille Ché était tranquillement en train de dormir, après une soirée mouvementée. On frappa brusquement à la porte. Monsieur Ché ouvrit : c’était la famille Chit qui était là, déterminée. Monsieur Ché appela sa famille qui courut le rejoindre.
Les Chit, très inquiets et en colère, demandèrent où était leur enfant. Les Ché, surpris, ne comprenaient pas. Ils leur demandèrent poliment de partir. Le pére Chit prévint alors que si la famille Ché ne voulait pas rendre l’enfant, la guerre serait donc déclarée. Ils rentrèrent après avoir signifié à leurs ennemis qu’ils ne perdaient rien pour attendre.
La guerre commença. La famille Ché, cherchait seulement à se défendre et ne ripostait pas aux attaques de « l’ennemi ». Même Mme Miche, l’amie intime de la famille Ché n’osait plus sortir tellement les attaques étaient lourdes. Un matin, elle prit le risque de sortir pour rendre visite à son amie Mme Ché qui était ravie car elle avait besoin de réconfort. La famille remarqua que Mme Miche avait des marques de violences sur le bras et lui demanda :
" Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ?
- Rien de grave, c’est le métier, vous savez... " répondit-elle, gênée.
Alors la famille n’alla pas plus loin mais eut des soupçons. Quelques heures après, ils tentèrent de prévenir la famille Chit que Mme Miche se comportait étrangement. La famille écouta et ensemble ils allèrent voir Mme Miche. Le père Ché frappa à sa porte mais personne ne répondait. Alors, ils enfoncèrent la porte et retrouvèrent l’enfant ligoté.