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Publié : 4 septembre 2011
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Devinez la fin de Un réveil dangereux

Je m’appelle Marine et j’ai maintenant 18 ans. La couleur préférée de ma mère est le bleu-marine, comprenez pourquoi elle m’a appelée ainsi. Je vais vous raconter l’incroyable histoire qui m’est arrivée le samedi 18 juillet 2007.

Après avoir passé une belle journée en compagnie de mes amis, je rentrai chez moi, mangeai, regardai un peu la télévision avant de me coucher vers vingt-deux heures. J’étais tellement bien installée dans mon petit lit douillet que je ne me levai même pas pour aller aux toilettes, ce que je n’appréciais guère habituellement, mais j’étais tellement fatiguée que je changeai mes habitudes le temps d’un soirée. Je sentis mes paupières tomber de plus en plus bas jusqu’à recouvrir entièrement ma pupille. Mon corps se fit très lourd dans mon lit et je commençai à somnoler.

Soudain, un bruit terrible me fit sursauter. Il était si fort qu’on aurait pu l’entendre à deux kilomètres à la ronde. Un frisson me parcourut tout le corps et remonta jusqu’à mon cœur qui se mit à battre de plus en plus vite. J’essayai malgré tout de me ressaisir et de me rendormir doucement quand le même bruit resurgit. Jamais je n’en avait entendu de pareil, à part le feu d’artifice du quatorze juillet. Je pris mon courage à deux mains et décidai de me lever pour aller voir d’où pouvait bien provenir cet énorme fracas. Mes mains tremblaient tellement que j’eus du mal à appuyer sur la poignée de ma porte de chambre. J’avançai tout doucement dans le couloir jusqu’à atteindre la salle à manger. J’avais très peur, peur de ne pas comprendre d’où venait ce phénomène et peur qu’un intrus soit parvenu à entrer chez moi. J’hésitai : « Dois-je prévenir mes parents ? »
Après tout, cela pouvait être le craquement du vieux buffet de la salle à manger ou même le lave-vaisselle en marche ! Je ne voulais pas risquer de les réveiller pour si peu. Je me demandai seulement si ils dormaient. Normalement j’aurais dû les entendre ronfler. Je me retrouvai devant la grande table de la salle à manger où je me rendis compte que l’appareil photo de mon père, qui était posé dessus avant que j’aille me coucher, avait disparu. Je levai la tête vers la vitrine du placard, mais la belle vaisselle en cristal que ma mère ne sort qu’occasionnellement, comme aux cinquante ans de mon père, n’y était plus.

L’inquiétude me paralysa, mon sang se glaça et ma gorge se noua, quand j’entendis à nouveau des bruits dehors. Non pas le bruit du vent sur les arbres mais plutôt, des voix. Et même de la musique mais je n’en étais pas certaine, je n’arrivais pas très bien à distinguer ce son. Je voulus alors regarder par la fenêtre pour connaître l’origine de ce brouhaha et m’aperçus que celle-ci était ouverte. La crainte m’envahit l’esprit et pour apaiser ce sentiment si désagréable, je m’assis sur une chaise, fermai les yeux quelques secondes et les rouvris après m’être calmée.
Mes yeux parcoururent la pièce. Mon regard se posa sur une photographie du jour de ma naissance posée sur le buffet : j’étais dans un berceau et je dormais paisiblement, suçant mon pouce. Je lus alors la date écrite au verso : 18 juillet 1991. Le bruit retentit à nouveau et je lâchai la photographie qui tomba telle une plume sur le carrelage.

Mon réflexe fut aussitôt d’aller vérifier si la porte d’entrée était fermée à clé. J’appuyai sur la poignée ce qui fit ouvrir la porte qui n’était donc pas fermée. Le spectacle qui se dressa devant moi me fit tomber de haut ! Je n’en croyais pas mes yeux...

Marie, 3ème2

Post-scriptum

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